Les gouvernements doivent faire plus pour garantir les droits des travailleurs migrants

Women migrants face abuse and exploitation in the work place. Credits: Caritas

Women migrants face abuse and exploitation in the work place.
Credits: Caritas

Caritas exhorte les gouvernements à signer la Convention internationale pour la protection des droits de tous les migrants et des membres de leur famille. Ladite Convention fête son 20ème anniversaire ce mois-ci.

Caritas affirme que les migrants, en particulier les femmes, se trouvent menacés de mauvais traitements et d’exploitation sur le lieu de travail.

La conférence que Caritas a organisée sur le thème ‘La face féminine de la migration’, à Saly, au Sénégal, a réitéré le besoin d’une plus grande protection pour les femmes migrantes. Elle a réuni, du 30 novembre au 2 décembre, une centaine de participants venant de 49 countries, notamment des experts du Conseil pontifical pour les migrants et les personnes en déplacement, des hauts prélats de l’Eglise, des intellectuels, des représentants des conférences épiscopales, de l’OIT, de l’OIM, des organisations Caritas et de leurs partenaires.

Les participants ont affirmé que la Convention représente les normes internationales pour la protection des migrants et demandent instamment aux gouvernements de la ratifier et de la mettre en œuvre.

Martina Liebsch, directrice des politiques de Caritas Internationalis a affirmé: “La migration est un phénomène mondial. Il est temps d’avoir des normes internationales pour la protection des travailleurs migrants, en particulier des femmes migrantes qui sont souvent discriminées. Parler de la migration sans prendre en considération les besoins des femmes, c’est manquer de réalisme.”

Caritas demande aux gouvernements de:

  • assurer des voies fiables, sûres et légales aux femmes qui émigrent, par exemple, en abolissant les frais de recrutement.
  • réglementer les secteurs dans lesquels les femmes travaillent afin d’éviter les mauvais traitements et l’exploitation, par exemple, ne pas lier le permis de travail à un seul employeur.
  • miner le pouvoir des trafiquants et des contrebandiers, par exemple, en faisant en sorte que la protection des victimes ne dépend pas seulement de leur coopération avec la loi.

Caritas applaudit le Comité des travailleurs migrants qui ont promu les droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Michelle Hough (anglais) au +39 06 69879721/+39 334 2344136 ou hough@caritas.va.

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