Fighters run amok in Central African Republic capital

An injured child in Bangui:  credit Caritas

An injured child in Bangui: credit Caritas

By Clotaire Mbao Ben-Seb, Communications Officer Caritas Central Africa

Residents of Bangui, capital of the Central African Republic, have been living through days of a deafening concert of gunfire: Kalashnikovs are the tenors, submachine guns are the sopranos and the mortars and rockets are the bass.

People stayed awake hiding under the Mango trees until three in the morning to avoid being hit. There have been several deaths and homes have been ransacked.

At a community hospital in Bangui, they have 14 patients with gunshot wounds. Six needed surgery. One of them, the son of former President Kolingba, received a bullet that went through his chest and will need specialist care.

At the another clinic, the Friendship Hospital, five patients were transferred to trauma care. Over 200 people filled the hallways and hide beneath the Mango trees in the grounds in search of safety.

People are hiding under Mango trees to avoid getting killed. Credit: Caritas

People are hiding under Mango trees to avoid getting killed. Credit: Caritas

Bodies are being found in homes. The bodies of a mother, Bagaza Eveline, and her three children were found in their home, killed by a rocket attack. They were buried in a makeshift grave near my place.

To scared to stay at home, people are hiding in the local hospital. Credit: Caritas

To scared to stay at home, people are hiding in the local hospital. Credit: Caritas

Seleka fighters move through the city like a hurricane. Stores on the outskirts in Boye-Rabé were ransacked. The office of Bishop Aloys Kobes school complex and a school were not spared.

Jonas, the Sacristan said, “They came at 5pm. They threatened the sisters if they refused to open. One climbed over the wall. Sister Marguerite was trembling with fear.”

Sr Marguerite and Jonas. Credit: Caritas

Sr Marguerite and Jonas. Credit: Caritas

“I hid in the library. The door was smashed open and they pointed their weapons at me and shouted at me for money. They asked if I had a car, motorcycle and a phone. I had nothing. So they took a computer and a printer. It didn’t seem like a search for weapons,” he said.

The property of Muslims have not been spared (Seleka  identify themselves as Muslims). Osmane, a trader in the market from Chad, said, “We are traders. We have no weapons. It is organised looting, murder and assassination. When will the ordeal end.”

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Désarmement forcé dans les quartiers supposés être les bastions des proches de Bozize président renversé en mars 2013.

Le mardi 20 août 2013, les habitants des quartiers cités plus hauts ont été abreuvés par un concert assourdissant des armes de tous calibres. Les kalachnikovs, ténors, les Pistolets mitrailleurs, des sopranos et les mortiers et roquettes faisant la basse. Ainsi de 10 heures du jour à 3 heures du matin les populations sont restées éveillées sous les manguiers craignant d’être touchés par des balles perdues.

Il y a eu plusieurs morts, des blessés et des maisons saccagées.

A l’hôpital communautaire de Bangui, il ya pour le moment 14 blessés par balle dont 6 qui doivent subir une opération chirurgicale. Un d’entre eux, le fils de l’ancien Président Kolingba a reçu une balle qui a traversé tout le thorax et sera évacué à l’extérieur pour des soins appropriés.

4 décès par balles dont un professeur de physique-chimie qui revenait de la surveillance de BAC, Monsieur FAMIYE Jean-Pierre.

1 Séléka est aussi mort par suite d’accident car leurs véhicules, surchargés des butins de pillages, roulaient à tombeau ouvert.

A l’hôpital de l’Amitié ,5 blessés transférés à la traumatologie pour des soins appropriés.2 cas décès par balle.
224 déplacés ont été accueillis dans les couloirs, sous les manguiers de l’hôpital et dans plusieurs familles d’accueille.
Notons qu’ils y a des corps retrouvés dans des maisons, qui n’ont pu être transférés à la morgue. Les corps d’une maman et ses trois enfants, le corps de Bagaza Eveline, déjà sous perfusion elle a succombé à l’explosion d’roquette proche chez elle. Elle a été enterrée dans une tombe de fortune non loin de chez moi.

Tel un ouragan, les séléka emportaient, dévastaient, tuaient et rendaient la vie impossible à tous ceux qu’ils rencontraient sur leur chemin.

Les magasins aux bordures des grandes artères de Boye-Rabé ont été mis à sac. Le bureau du complexe scolaire Monseigneur Aloys Kobes, une école de L’ECAC n’a pas été épargnée. Jonas, le sacristain raconte. « Ils sont arrivés à 17heures. Ils ont cogné chez les sœurs, de peur elles ont refusé d’ouvrir. Un a grimpé la muraille, a bien aperçu la Sœur Marguerite qui tremblait de peur, pris de pitié est descendu dire aux autres qu’il n’a personne. Je suis allé me refugier dans la bibliothèque. La porte défoncée, ils m’ont pointé avec leur arme et ont demandé en arabe « gourousse »c’est-à dire l’argent. Ensuite ils ont demandé le véhicule, une moto et les téléphones s’i y en avaient. Comme ils n’ont rien trouvé, ils sont parti avec l’ordinateur de la direction, la photocopieuse. Est c’est cela la recherche des armes ? »

Sur leur chemin, les biens des musulmans mêmes n’ont pas été épargnés. Le marché aussi. Ousmane, un ressortissant tchadien nous raconte « Nous sommes des commerçants. Nous n’avons pas d’armes. C’est un vol organisé doublé de pillage, de meurtre et d’assassinat. A quand la fin du calvaire. Les français et la FOMAC marquent un comportement complice et c’est comme si ils applaudissent ce que font c’est hommes. Non trop c’est trop. »

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