Collaboration pour les activités de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme

Caritas Internationalis’ advisor for HIV/AIDS Msgr Robert Vitillo (far right) talks about the work that faith groups do. Credit: Caritas

Caritas Internationalis’ advisor for HIV/AIDS Msgr Robert Vitillo (far right) talks about the work that faith groups do. Credit: Caritas

La réalité du SIDA aux USA et dans d’autres pays riches a considérablement évolué depuis les années 80. Les médicaments sont accessibles, les personnes peuvent vivre longtemps et en bonne santé, et le gouvernement américain a investi des milliards de dollars dans cette pandémie universelle afin d’aider d’autres pays à faire face à la maladie de manière efficace.

Toutefois, en 2014, la réalité d’un diagnostic de VIH dans un pays en développement peut encore avoir un effet dévastateur sur la vie des personnes, en fonction de l’endroit où elles demeurent et du degré de priorité donné par leur gouvernement au SIDA.

Fin 2013, 28.600.000 millions de personnes avaient besoin d’un traitement contre le VIH, et seulement 34% y avaient accès.

Caritas, conjointement avec UNAIDS, a organisé à Rome une consultation sur le SIDA les 25 et 26 février 2014, en vue de renforcer la réponse conjointe donnée par les organisations confessionnelles (FOBs), UNAIDS et d’autres agences traitant du SIDA au niveau mondial. La rencontre était coparrainée par l’Ambassade des USA près le Saint-Siège, UNITAID, le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, CUAMM – Médecins avec l’Afrique, les Services de Secours Catholique (USA) et l’Alliance Œcuménique pour le Plaidoyer.

Au cours d’une interview émise sur Radio Vatican à l’occasion de la consultation, le Dr. Luiz Loures, directeur exécutif adjoint d’UNAIDS, a affirmé : « Il y a moins de 10 ans un seul pays du sud traitait le SIDA – c’était le Brésil. Il n’y avait pas de traitement, ni en Afrique, ni en Asie. Aujourd’hui il y a 10 millions de personnes, principalement en Afrique, qui bénéficient d’un traitement, avec une réduction drastique du nombre de décès.

« Ce progrès nous permet d’évoquer la fin du SIDA comme un objectif réaliste, mais nous vivons en même temps une contradiction – l’accès au progrès, au traitement et aux services de prévention n’est pas le même pour tous. La discrimination constitue aujourd’hui notre principal défi. »

Le Dr. Loures a dit que les organisations confessionnelles, en particulier celles qui s’inspirent de l’Eglise Catholique, sont un élément clé pour permettre de mettre fin à cette épidémie.

Ces organisations représentent un puissant réseau de base qui apporte son soutien et facilite le traitement des maladies liées au SIDA à travers le monde.

Les soins apportés par ces organisations ne sont pas seulement médicaux
mais également holistiques. Elles assurent de leur soutien spirituel et moral les personnes atteintes de VIH, mais dispensent en même temps une formation et s’occupent de tous les aspects de la personne pour ce qui est du traitement.

Un des objectifs des deux journées de consultation était d’améliorer la collaboration entre les FBOs et, à leur tour, leur collaboration avec d’autres organisations.

« Beaucoup d’organismes internationaux estiment qu’il est plus facile de traiter
avec un groupe interconfessionnel (plutôt qu’avec une institution religieuse à titre individuel) » a déclaré le Cardinal John Onaiyekan, Archevêque d’Abuja.

Plusieurs points relatifs à la manière dont les FBOs peuvent renforcer leur travail sur le VIH et le SIDA ont été identifiés : collecter davantage de données et de documentation sur leur travail, partager les meilleures pratiques de leurs organisations, une meilleure stratégie dans la communication des résultats obtenus, et s’assurer que leur travail retient l’attention des média au niveau mondial.

Lors de la rencontre, UNAIDS s’est engagée à améliorer le dialogue avec les FBOs, tant au niveau mondial que national, et à organiser régulièrement des séminaires en ligne en vue de partager les mises à jour techniques. UNAIDS a également évoqué la possibilité d’organiser une manifestation parallèle en marge de l’Assemblée de l’OMS afin d’aider les FBOs à faire connaître les histoires montrant comment ils travaillent sur le VIH et le SIDA.

La consultation a été une excellente opportunité qui a permis aux experts en VIH de mettre en commun leurs compétences et de chercher la manière d’améliorer l’accès au traitement au niveau mondial.

Le Secrétaire Général de Caritas, Michel Roy, a déclaré : « Le réseautage en ligne est si important. A partir de maintenant, il nous faut l’élargir. Nous devons avancer en rassemblant nos compétences et nos expériences, tout en préservant nos identités, nos principes et nos enseignements. Tout cela conjugué rendra notre travail tellement plus fructueux. »

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