La conférence de l’ONU sur la réduction de risque de catastrophe doit mettre les personnes au centre

Caritas dit que le grand forum de l’ONU à Cancun, au Mexique, sur comment mieux protéger les personnes des catastrophes à venir, doit mettre les communautés locales au centre. Lire la déclaration orale de la Caritas.

Plus de 5000 délégués de gouvernements, d’agences humanitaires et du secteur privé se retrouveront à la conférence de la Plateforme mondiale pour la réduction du risque de catastrophe du 24 au 26 mai à Cancun.

Le forum entre dans le sillage du Cadre de travail de Sendai. Les gouvernements avaient alors concordé de réduire les pertes tant économiques qu’en vies humaines résultant des catastrophes d’ici 2030.

L’élévation du niveau des mers a réduit le littoral de la péninsule d’Omoa, Cortés, au Honduras. Photo de Martin Calix / Trocaire

L’élévation du niveau des mers a réduit le littoral de la péninsule d’Omoa, Cortés, au Honduras. Photo de Martin Calix / Trocaire

Environ 11 000 personnes sont mortes en 2016 suite à des catastrophes naturelles ou faites de main d’homme. Cette année, nous sommes témoins de l’une des plus graves crises humanitaires des 50 dernières années.

Une famine est annoncée en Somalie, au Soudan du Sud, au Yémen et au Nigeria. Plus de 11 millions de Syriens ont dû partir de chez eux suite au conflit. La malnutrition menace le Venezuela, autrefois le pays le plus riche d’Amérique latine.

Des experts de Caritas des USA, de Suisse, d’Inde, du Mexique, des Philippines, du Guatemala, du Kenya, de l’Ouganda, d’Allemagne et du Chili participeront à cette réunion à Cancun. Caritas croit qu’une approche centrée sur la personne et sur les droits de l’homme est la clé pour une application efficace du Cadre de travail de Sendai.

« Les catastrophes naturelles ne peuvent pas être complètement évitées, mais il existe des moyens de réduire les pertes humaines, si l’on renforce la préparation et la résilience des pays et des communautés locales », dit Irène Broz de Caritas Internationalis.

 Trocaire (Caritas Irlande), avec ses partenaires locaux, a mis sur pied des plans de catastrophe pour les communautés risquant de subir des inondations.


Trocaire (Caritas Irlande), avec ses partenaires locaux, a mis sur pied des plans de catastrophe pour les communautés risquant de subir des inondations. Photo de Martin Calix / Trocaire

La reddition de comptes aux personnes affectées et la participation des communautés locales dans le planning pour l’avenir sont fondamentaux si l’on veut réduire les pertes de vies et l’impact économique des catastrophes.

« Les connaissances, la culture et les compétences locales devraient être évaluées et priorisées dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des stratégies de réduction des risques de catastrophes », dit Irène Broz. « Il nous faut investir davantage dans la résilience, à travers des partenariats avec le secteur privé. »

Le droit humain international peut jouer un rôle fondamental dans la prévention et la réduction de l’impact d’une catastrophe, dit Caritas. « Une approche basée sur les droits de l’homme assure la protection des groupes vulnérables exposés à l’impact des dangers naturels et causés par l’homme », dit Irène Broz. La pleine jouissance des droits humains, tels que le logement et un environnement sain, conduisent à une réduction des risques de catastrophe plus efficace.

Contact : Anastacio Agustin Casimiro à Cancun pscaritasmexicana@ceps.org.mx +5215548961996

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