Umi Sumbajono et sa famille n’ont eu que quelques secondes pour réagir quand un séisme d’une magnitude de 7,5 a frappé l’ile de Sulawesi en Indonésie, le 28 septembre. Cette femme de 55 ans a attrapé ses deux petits-enfants et a fui de sa maison, dans le village de Jono Ono. « J’ai paniqué et prié », ...
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La Fondation Karina a été créée le 17 mai 2006 en tant qu’organe humanitaire de la Conférence Épiscopale d’Indonésie (KWI).
Reflétant la « vocation » et la « compassion », Karina est une institution qui inspire la confiance, détenue par les Catholiques d’Indonésie. Au travers de Karina, L’Église Catholique d’Indonésie travaille sur les catastrophes, tant celles naturelles que celles causées par l’homme.
Karina travaille aussi sur les droits de l’homme, les conflits et la violence sociale, les discriminations sexuelles et autres injustices sociales. Karina coordonne, rend possible et motive la réponse de l’ensemble des Caritas diocésaines d’Indonésie aux catastrophes, qui sont généralement accentuées par la pauvreté.
Elle s’engage dans l’assistance aux groupes et aux communautés marginalisés.
Le travail de Karina comprend aussi la réduction des risques de catastrophes et l’adaptation au changement climatique, et la promotion d’une gestion durable de l’environnement.
Dans la gestion de l’effort de réduction des risques de catastrophe, l’accent est mis sur l’autosuffisance et la résistance des communautés. On aspire aussi à ce qu’elles puissent avoir accès à des moyens de subsistance équitables et durables. Elles participent aux processus décisionnels et obtiennent l’accès aux services publics pour elles-mêmes.
Le réseau Karina couvre 23 Caritas diocésaines. La plupart des membres diocésains de Caritas sont structurellement sous la coordination de la Commission ou du Département existant (la Commission pour le Développement Socio-économique, la Commission de Paix et Justice) dans les diocèses/archidiocèses.
Pour les diocèses sans Caritas, Karina coopère avec les commissions et organisations de l’Église mandatées par l’évêque. Cette coopération couvre les principaux domaines d’activité : Réponse aux Urgences, Réduction des Risques de Catastrophe, Renforcement des Capacités, Accompagnement Diocésain, Intégration de l’Adaptation au Changement Climatique et Rétablissement des Moyens de Subsistance. Karina compte 14 employés au niveau national, mais aussi des bénévoles dans toutes les Caritas diocésaines.
Karina travaille aussi en partenariat avec la confédération Caritas Internationalis (CI) et ses membres, tels que Caritas Autriche, Caritas Australie, Caritas Angleterre et Pays de Galles (CAFOD), Catholic Relief Service (CRS), Secours Catholique France (Caritas France), Caritas Allemagne, Caritas Italie, Caritas Japon, Caritas Singapour et Caritas Pays-Bas (Cordaid).
Nouvelles de Caritas en Indonesie
Un séisme de magnitude 7,5 a frappé vendredi 28 septembre la côte de l’île de Célèbes, en Indonésie. Le séisme a provoqué un tsunami avec des vagues de 6 mètres de haut dans la ville de Palu. Une équipe d’urgence de Caritas s’est rendue à Palu pour évaluer les besoins des survivants du tsunami et ...
Caritas has helped with the relief effort in Lombok, providing food packages for over 3000 people, along with hygiene kits, tarpaulins, blankets and sleeping mats.
Le 26 décembre 2004, un tsunami dévastait Aceh. Plus de 160 000 personnes y sont mortes, ce qui représente plus de la moitié de l’ensemble des victimes dans tout l’océan indien. Mémoires du tsunami avec des villageois pêcheurs d’Aceh.
Un des résultats positifs du tsunami est que nos organisations Caritas nationales et leurs liens avec les communautés sont renforcés.
Le 26 décembre 2004, un séisme dans l’Océan indien déclenchait un tsunami qui allait dévaster l’Inde, l’Indonésie, le Sri Lanka et Aceh.
« Nous [les Acehnais] avons dû travailler ensemble comme une seule famille pour pouvoir reconstruire. Les efforts de secours internationaux ont aidé aussi parce qu’ils ont porté à la réconciliation. Ça nous a redonné espoir. Le tsunami a porté à la paix », dit Buyung Arta.
« Ça nous aurait pris bien plus de temps pour nous remettre sur pied sans Caritas. À présent, les choses vont bien. Nous avons des écoles, des hôpitaux et des maisons. La coopérative va bien et nous avons pu améliorer les bateaux », dit Fajri.
Du 3 au 5 décembre, au Sri Lanka, les organisations Caritas de l’Inde, de l’Indonésie, du Sri Lanka et de la Thaïlande se sont jointes aux membres de la confédération du monde entier, à l’Eglise et à d’autres chefs religieux, en souvenir des victimes du tsunami survenu en 2004 en Asie.