Désespoir au Zimbabwe

A vendor arranges eggs on a new 100 billion Zimbabwean dollar note in Harare July 22, 2008. Zimbabwe's central bank introduced new higher-value 100 billion Zimbabwe dollar notes on Monday as part of a desperate fight against spiralling hyperinflation, the bank said. An egg now costs $35 billion. Credits: Bulawayo/REUTERS

A vendor arranges eggs on a new 100 billion Zimbabwean dollar note in Harare July 22, 2008. Zimbabwe’s central bank introduced new higher-value 100 billion Zimbabwe dollar notes on Monday as part of a desperate fight against spiralling hyperinflation, the bank said. An egg now costs $35 billion.
Credits: Bulawayo/REUTERS

L’Eglise catholique est d’avis que les leaders du Zimbabwe jouent à la politique pendant que la population souffre. Le fait qu’ils n’aient pas annoncé un nouveau gouvernement va contre la volonté de la population qui souhaite une action coordonnée.

Les évêques du Zimbabwe déclarent que l’accord de partage du pouvoir signé en septembre pourrait transformer l’avenir morose du pays. Lire la déclaration.

Mais les chefs de l’Eglise signalent qu’il pourrait tout aussi bien échouer si les hommes politiques continuent à penser d’abord à leur intérêt politique plutôt que de s’atteler aux problèmes du pays. Et le besoin d’agir est urgent.

La population se nourrit d’herbe et d’écorce d’arbre au Zimbabwe et dans peu de temps, elle commencera à mourir de faim. Le taux de malnutrition chez les enfants est assez bas étant donné l’échelle de la catastrophe, car les adultes se privent de nourriture pour que leurs enfants puissent manger.

L’inflation annuelle a atteint 231 000 000 %, empêchant les organisations humanitaires de faire leur travail. Même si l’embargo sur les ONG a été levé, l’aide comme celle donnée par Caritas, qui nourrit trois millions de personnes, est menacée car les organisations ne peuvent plus payer les salaires.

La faillite se voit partout. Il n’y a ni médicaments, ni médecins, ni infirmières dans les hôpitaux. Pas d’enseignants dans les écoles. Les deux tiers des enfants n’y vont plus. Il n’y a plus d’électricité à part dans quelques villes. L’eau potable est contaminée. Il y a eu 16 cas de choléra. L’Eglise pense que les hommes politiques au pouvoir ne montrent pas la volonté nécessaire pour gouverner efficacement.

Si cela continue ainsi, disent les évêques, les possibilités d’une faillite totale et désastreuse sont réelles.

 

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