Marion visits Caritas Jordan to collect some food supplies.
Credits: Michelle Hough/Caritas
Alors que le nombre de migrantes augmente dans le monde, Caritas affirme que beaucoup de femmes risquent d’être victimes d’exploitations, d’abus, de trafic humain et de mauvaises conditions de travail.
Les gouvernements ne sont pas parvenus à mettre en oeuvre des politiques susceptibles de protéger les femmes migrantes vulnérables.
La « féminisation de la migration » reflète le nombre croissant de femmes migrant seules sans leur famille pour travailler comme domestiques, aide soignantes ou nourrices à l’étranger. Environ la moitié des 214 millions de migrants dans le monde sont des femmes.
Des représentants de Caritas du monde entier et des experts en matière de migration de différentes organisations internationales se réuniront à la conférence « Le visage féminin de la migration » à Saly, au Sénégal, du 30 novembre au 2 décembre 2010.
Les principaux discours seront tenus par Catherine de Wenden du Centre d’études et de recherches internationals (CERI) à Paris et Merlie B. Mendoza de Caritas Manille.
« Alors que la pauvreté, les conflits et le changement climatique chassent davantage de personnes hors de leur foyer, Caritas s’efforce de protéger leurs droits, en particulier les droits des femmes », a déclaré Lesley-Anne Knight, Secrétaire générale de Caritas Internationalis.
« L’apport d’un soutien aux migrants reste un volet majeur de notre action dans le monde entier, depuis un service de conseil avant leur départ jusqu’à un appui médical et juridique, voire un emploi, lorsqu’ils sont arrivés à destination, sans oublier une assistance pour ceux qui souhaitent rentrer chez eux. Caritas ne se contente pas d’apporter un soutien, elle plaide pour des filières de migration officielles et s’emploie à promouvoir une meilleure intégration », a-t-elle ajouté.
L’objectif principal de la conférence de Saly consiste à mieux répondre aux besoins des migrantes par les services que Caritas leur apporte. La migration peut offrir beaucoup d’opportunités aux femmes telles que de meilleurs emplois, une meilleure éducation, plus de libertés et la possibilité de soutenir la famille restée au pays. Des recommandations à pour Caritas, les dirigeants de l’Eglise et les gouvernements seront émises à la suite de la conférence.
Les membres de Caritas ont leur siège dans un grand nombre des principaux pays de départ, de passage et de destination des migrants. En sa qualité de confédération internationale, Caritas peut offrir conseils et soutien à toutes les étapes du voyage.
« Les migrantes sont confrontées à la marginalisation parce que nous les considérons comme des étrangers et non comme des voisins, comme une charge et non comme des êtres humains productifs, avec suspicion et non avec amitié », a dit Mme Knight.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Michelle Hough (anglais) au +39 06 69879721/+39 334 2344136 ou par mail [email protected] ou Anne-Sophie Legge (français) au +39 06 69879757/+39 335 8234 233 ou par mail [email protected] . Elles seront toutes les deux à Saly pour la conférence.