Justice climatique

Sita Sharma Dhakal gives advice at a farming class in Nepal. Credits: Phillip Gibbs/Caritas Aotearoa New Zealand

Sita Sharma Dhakal gives advice at a farming class in Nepal.
Credits: Phillip Gibbs/Caritas Aotearoa New Zealand

Dans le district de Syangja du Népal occidental, il n’y a eu aucune chute de neige pendant trois ans et les sources d’eau qui coulaient toute l’année se sont taries. Les villageois savent que le changement climatique est une réalité.

Sita Sharma Dhakal, 24 ans, s’inquiète que les précipitations soient devenues imprévisibles et que la grêle endommage les récoltes. Sita a étudié pour devenir « agricultrice-formatrice » avec Caritas Népal et elle en enseigne maintenant les techniques à d’autres femmes de son village, Panchamul. « Mes stagiaires ont augmenté le rendement de leurs récoltes de choux fleurs, de haricots et de choux, et certaines cultivent même des tomates dans des serres en plastique. Mais pour le dernier cours de formation, nous avons dû irriguer au moyen de tuyaux. J’espère que la source coulera bientôt à nouveau. »

Caritas Népal, en partenariat avec Caritas Aotearoa-Nouvelle-Zélande, a aidé les villageois à raconter leur expérience du changement climatique dans un nouveau film de 15 minutes intitulé « Sans pluie ». Le film est projeté dans les salles de classe dans l’ensemble de la Nouvelle- Zélande pour souligner les répercussions sur d’autres personnes, bien loin de là.

« Sans pluie » a aussi été projeté au Sommet sur le changement climatique de Cancún, où la délégation de Caritas, dirigée par Caritas Mexique et soutenue par le Secrétariat général de Caritas Internationalis, a réclamé que le processus du changement climatique de l’ONU revienne sur la bonne voie. Le Président de Caritas Mexique, l’évêque Gustavo Rodríguez Vega, a dit aux ministres du gouvernement : « Les traditions de foi, avec leurs valeurs spirituelles fondamentales pour les communautés de la terre, peuvent jouer un rôle essentiel pour ce qui est de surmonter le modèle économique dominant où règnent la surconsommation et l’appât du gain… L’humanité danse actuellement au bord de l’abîme. Nous ne pouvons pas nous permettre un autre échec des gouvernements comme à Copenhague. »

On a établi un « Fonds vert pour le climat » de 100 milliards de dollars remis tous les ans aux pays en développement jusqu’en 2020 et on a reconnu la nécessité de réduire les gaz à effet de serre. Caritas estime que l’espoir a été ravivé et une démarche établie pour le Sommet de 2011 qui aura lieu à Durban en Afrique du Sud.

À l’autre extrémité du continent, en Éthiopie, la sécheresse et la chaleur n’ont rien de nouveau. Mais aujourd’hui, 60 pour cent des Éthiopiens vivent dans des régions éprouvées par la sécheresse et la température s’élève de 0,37 degré Celsius tous les 10 ans.

Pour pallier l’absence presque totale de capacité d’adaptation dans le pays, le Secrétariat catholique éthiopien, le Membre national de Caritas, s’efforce de développer des stratégies d’atténuation et d’adaptation à la base. Les membres de Caritas de plus d’une demi-douzaine de pays ont formulé des suggestions lors d’une conférence sur le thème de L’intégrité de la création organisée par le Secrétariat en juin, à Addis-Abeba.

 

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