Des inondations massives ont obligé des milliers de personnes à abandonner leurs maisons au Népal.
Caritas Népal intervient en urgence face aux inondations massives qui ont frappé le pays, où la semaine dernière des pluies torrentielles ont balayé les habitations, les routes et les récoltes et ont obligé les gens à abandonner leurs maisons.
Le gouvernement a évacué des milliers de personnes vers des endroits plus sûrs, mais les évacués « «manquent de repas chauds ou d’articles de base tels que des couvertures ou des matelas », dit Arpana Karki, Coordonnateur de programme du Département de gestion des catastrophes de Caritas Népal. « Ils dorment à même le sol . » Arpana dit également que les évacués n’ont même pas accès à l’eau potable ni aux services sanitaires.
Bien que les déplacements soient rendus difficiles à cause des routes emportées par les eaux, Caritas a mobilisé son personnel sur le terrain et ses partenaires locaux pour aider les familles dans des districts tels que Banke, Bardiya, Surkhet et Dang. « Nos équipes régionales ont conduit des véhicules dans les zones affectées là où elles pouvaient le faire, bien que certaines routes soient devenues impraticables à cause des canaux d’écoulement inondés », dit Karki.
Caritas s’inquiète de l’érosion et de la dégradation des sols, et de l’envasement dus aux inondations. « Si les gens peuvent planter, ce ne sera qu’en hiver. Il leur faudra attendre encore 4 ou 5 mois pour la récolte. La nourriture est donc la priorité », dit Karki. « Le gouvernement a réussi à fournir quelque nourriture, mais cela ne va pas durer aussi longtemps. »
Caritas a prévu de fournir des aliments tels que du riz, des lentilles et de l’huile de cuisine, ainsi que des articles de base tels que des couvertures, des bâches et du matériel pour filtrer l’eau. « Les gens sont dans des camps, donc nous devrions essayer de mettre en place un programme de cantines où ils pourraient avoir accès à des plats chauds » dit Karki. « Mais une fois que le niveau de l’eau commencera à baisser, nous espérons qu’une bonne partie des personnes pourra rentrer chez elles ».
Beaucoup de personnes ont été blessées et la situation médicale pourrait empirer. « Nous craignons de voir apparaître bientôt des maladies portées par l’eau », dit Karki. « Il pourrait y avoir une épidémie par la suite. »
« Notre équipe à Bardiya dit que les marchés locaux ne fonctionnent pas, que le système de communications est perturbé et qu’il n’y a pas de transports » dit Karki : « Il n’y a que de l’eau, partout où vous regardez. »