Journée de prière contre la traite des êtres humains

« Si je devais rencontrer ceux qui m’ont kidnappée, et même ceux qui m’ont torturée, je m’agenouillerais à leurs pieds et je leur baiserais les mains. Si tout cela ne m’étais jamais arrivé, je ne serais jamais devenue chrétienne et religieuse aujourd’hui. »

Josephine Bakhita est née en 1869 dans la région du Darfour au Soudan. A l’âge de neuf ans, elle est vendue comme esclave. Le traumatisme est tel qu’elle oublie jusqu’à son prénom. Ses ravisseurs l’appellent Bakhita, qui signifie « celle qui a de la chance ».

Elle est vendue à maintes reprises, avant d’être finalement offerte comme présent à une famille italienne qui l’emmène à Milan. Elle y devient une religieuse réputée pour son charisme singulier et pour sa sainteté. Elle est canonisée en 2000.

Ce 8 février, jour de sa fête, la population se joint à la prière et à la réflexion pour la première Journée mondiale contre la traite des êtes humains. Veuillez cliquer sur le lien suivant pour plus d’information sur cette journée spéciale et sur Sainte Joséphine Bakhita.

Slave no more. Photo by Laura Sheahen/Caritas

Photo by Laura Sheahen/Caritas

« La traite des être humains est un crime déplorable « , soutient Martina Liebsch, directrice de la politique et du plaidoyer de Caritas Internationalis. « Les Homme sont privés de leurs droits et de leurs libertés. La plupart des victimes souffre de violences physiques ou sexuelles. Les femmes et les enfants sont particulièrement vulnérables. Et les criminels responsables de ces atrocités se mettent des milliards de dollars dans les poches avec une probabilité très mince d’être poursuivis.

« Les gouvernements, les employeurs et les consommateurs doivent s’opposer clairement à ce trafic. Le récit de la vie de Joséphine Bakhita nous incite à accélérer le mouvement pour mettre fin à ce crime. »

Caritas Internationalis appelle les employeurs à offrir aux migrants des conditions de travail décentes et à ne pas encourager l’esclavage. Caritas demande également aux gouvernements de créer des mécanismes efficaces d’inspection du travail pour déceler le travail forcé et l’exploitation des travailleurs. Et quant aux consommateurs, ils doivent prendre connaissance des abus de la chaîne de production d’où proviennent les produits qu’ils achètent.

« Non plus esclaves, mais frères et sœurs » était le message du Pape François pour la Journée mondiale de la Paix 2015. Il a fait de la défense des migrants et des travailleurs l’un des piliers de sa papauté.

« Tous nous sommes appelés à être libres, à être fils et filles, chacun selon ses responsabilités, à lutter contre les formes modernes d’esclavage. Venant de tout peuple, culture et religion, unissons nos forces », a-t-il ajouté.

Caritas Internationalis invite vivement ses partisans à prier pour la fin de la traite des êtres humains et à prendre part aux évènements de la Journée mondiale contre la traite des êtres humains.

Les organisations membres de Caritas fait partie de l’organisation COATNET (Réseau de l’organisation catholique contre la traite des êtres humains). Ensemble, les 42 membres de COATNET ont lancé une campagne contre l’esclavage, se sont attaqués aux racines du problèmes (principalement la pauvreté et le chômage), ont plaidé pour des lois qui protègent mieux les travailleurs migrants et qui permettent aux victimes de l’esclavage d’avoir un toit et une aide pour repartir à zéro.

Pour plus d’informations :
Voici une série de « résolutions contre la traite des êtres humains » proposées par la Conférence épiscopale catholique de Etats-Unis (USCCB), un des membres de COATNET.

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