Besoin urgent d’abris après le séisme au Népal

Caritas fournit des logements de fortune aux survivants à l’Église de l’Assomption de Katmandou.

Caritas fournit des logements de fortune aux survivants à l’Église de l’Assomption de Katmandou. Crédit: Caritas Australie

Vast tent cities have sprung up in Nepal’s capital, Kathmandu, for people displaced by a major De vastes campements de fortune ont surgi dans les rues de la capitale du Népal, Katmandou. Les personnes déplacées par l’important tremblement de terre survenu ce week-end s’y abritent, alors que de fortes répliques se font encore sentir.

« On espère pouvoir bientôt rentrer chez nous, mais on hésite à cause des répliques », dit Renuka Magdalene Thakuri, 54 ans, qui a trouvé refuge avec 200 autres personnes à l’Église de l’Assomption.

Caritas Népal a fourni des bâches de protection contre la pluie et les basses températures. « Nous distribuons les choses indispensables : bâches, tentes, nourriture. Les personnes en ont terriblement besoin, parce qu’on en est déjà au troisième du séisme », dit le directeur de Caritas Népal, P. Pius Perumana à Katmandou.

Renuka Magdalene Thakuri dit : « On se sent en sécurité dans l’enceinte de l’église, et on est reconnaissants envers Caritas Népal pour la tente. On a de la nourriture et de l’eau, mais les magasins et les marchés sont fermés. D’une façon ou d’une autre, on arrive quand même à s’en sortir. »

Plus de 3000 personnes sont mortes, et plus de 6000 ont été blessées dans ce séisme d’une magnitude de 7.9.

« Ce que j’ai vu, c’est une destruction considérable. Beaucoup de bâtiments se sont écroulés ou craquelés. J’ai aussi vus des cadavres dans les rues. Certaines personnes sont encore prises au piège dans des bâtiments et nous ne savons même pas si elles sont encore en vie », dit P. Pius Perumana.

Les équipes de recherche et de secours cherchent des survivants. « Nous ne connaissons pas la situation dans beaucoup de zones, parce que beaucoup de bâtiments se sont effondrés » a dit le directeur de Caritas Népal, P. Pius Perumana.

Les équipes de recherche et de secours cherchent des survivants. « Nous ne connaissons pas la situation dans beaucoup de zones, parce que beaucoup de bâtiments se sont effondrés » a dit le directeur de Caritas Népal, P. Pius Perumana.

Le réseau international Caritas a commencé à acheter du matériel de secours d’urgence. Le membre US CRS envoie du matériel de secours prépositionné du Nord de l’Inde et travaille avec Caritas Népal pour fournir encore plus de matériel de secours, localement et en Inde.

À part Katmandou, les districts de Bhaktapur, Lalitpur, Raswa, Kavre, Dolakha, Gorkha, Ramechap, Nuwarkot, Sindupalchok, Dhading, Makawanpur et Sindhuli ont aussi été touchés. On s’attend à ce que plusieurs milliers de foyers aient un besoin immédiat d’abris provisoire. L’eau, les systèmes sanitaires et l’hygiène sont la priorité.

Santosh Kumar Magar, 29 ans, est enseignant et fait partie de la jeunesse de l’Église de l’Assomption. Quand le séisme a frappé, il participait à l’ordination d’un des nouveaux prêtres à Okhaldhunga, une région isolé à l’Est du Népal.

« C’était presque 11 heures quand le tremblement de terre a frappé. Je suis sorti de la pièce, et j’ai vu 2-3 maisons s’écrouler autour de moi. Certains des animaux sont morts plus ou moins au même moment. Les personnes ont été sauvées par le fait que tout le village s’était retrouvé pour le programme d’ordination. »

« Ça a été expérience terrible. Je n’ai jamais rien vécu de tel de toute ma vie. C’était la première fois. Je ne peux pas l’expliquer… c’était terrible, j’étais bouleversé. »

Après le séisme, Santosh est revenu à Katmandou. « [Sur le chemin du retour,] la plupart des maisons dans les villages… certaines des maisons s’étaient déjà effondrées, mais la plupart étaient craquelées. Tous les villageois sortaient de chez eux pour se réunir dans la rue ; ils criaient à l’aide », dit-il.

“« On est venus à l’église parce qu’on connait beaucoup de monde ici, ce qui fait qu’on peut être ensemble et se coordonner, s’aider les uns les autres. Maintenant, je sens que tout va finir par s’arranger. » Qurnain, 15 ans.

« On est venus à l’église parce qu’on connait beaucoup de monde ici, ce qui fait qu’on peut être ensemble et se coordonner, s’aider les uns les autres. Maintenant, je sens que tout va finir par s’arranger. » Qurnain, 15 ans.

« Ce dont les gens ont besoin dans l’immédiat, c’est d’abris. Les températures chutent durant la nuit, et il y a aussi la pluie. Les enfants dorment dehors la nuit. C’est vraiment traumatisant pour eux. Nous fournissons des chandelles et des allumettes, afin que les personnes aient de la lumière la nuit, car il n’y plus l’électricité », dit p. Pius Perumana.

« J’ai eu très peur de mourir [quand le séisme a frappé], » dit Qurnain, une jeune fille de 15 ans, qui est avec sa famille à l’Église de l’Assomption à Katmandou. Son frère Ahmed dit qu’il « s’est senti voler parce que mon frère ainé m’a tiré hors de la maison, dans la rue. »

« On est venus à l’église parce qu’on connait beaucoup de monde ici, ce qui fait qu’on peut être ensemble et se coordonner, s’aider les uns les autres. Maintenant je sens que tout va finir par s’arranger. »

La responsable des communications Lilian Chan est au Népal et aide à coordonner les communications pour les efforts de secours de la confédération Caritas. Son contact téléphonique est le 0061 410 009 200 et son courriel [email protected].

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