Caritas vient en aide aux survivants du tremblement de terre au Nepal

Personnes séjournant dans un espace public ouvert à Patan, Katmandou. Photo par Caritas Australie

Personnes séjournant dans un espace public ouvert à Patan, Katmandou. Photo par Caritas Australie

Un tremblement de terre de 7,9 degrés d’intensité a paralysé Katmandou et ravagé la ville de Pokhara et les zones avoisinantes au Népal et dans le nord de l’Inde.

Il y a des milliers de victimes, dont plus de 200 morts selon les informations. Les dégâts matériels à Katmandou sont considérables, où de fortes répliques sismiques sont encore ressenties, avec des coupures de courant et une forte baisse de la température.

Caritas Internationalis, l’organe d’aide et de développement de l’Eglise catholique, et ses organisations membres au Népal, ont actuellement déployé du personnel à Katmandou pour aider Caritas Népal dans la réponse immédiate qui a suivi le séisme.

Eleanor Trinchera, Coordonnatrice des programmes pour le Népal de Caritas Australie, informe depuis Katmandou : «Je n’ai jamais vu une telle dévastation.
Alors que les rues grouillent d’activité et que règne le chaos tandis que les gens essaient de retrouver leurs êtres chers et leurs amis, la ville est paralysée avec des immeubles détruits, des routes bloquées, le courant coupé par intermittence et des répliques sismiques continues. »

Du personnel de Cartais Relief Services et de Caritas Inde se trouvent également à Katmandou pour apporter leur assistance à la réponse initiale.

Les évaluations commencent à arriver et les équipes Caritas sont en train d’organiser la réponse dans le pays. Caritas Népal a fourni 50 bâches à ceux qui ont dormi à ciel ouvert la nuit dernière.

« Les secours immédiats demeurent la principale priorité à l’heure actuelle. Beaucoup de personnes ont perdu leurs maisons et se retrouvent à la rue ou dans des espaces en plein air, alors que durant la nuit la température est de 11 à 15° Celsius, en conséquence nous cherchons à leur fournir de la nourriture et des abris temporaires », informe depuis Katmandou le Père Pius Perumana, Directeur de Caritas Népal.

« Hier il y a eu 66 répliques mineures à partir de minuit, suivies par une autre très forte secousse aujourd’hui, ce qui est un phénomène rare pour un intervalle aussi court. Les dégâts de cette dernière secousse vont être dévastateurs. »

Répartition des bâches par le personnel de Caritas Népal Prakash Khadka.

Répartition des bâches par le personnel de Caritas Népal Prakash Khadka. Crédit Caritas Népal

Lilian Chan, chargée de communication de la confédération Caritas à Katmandou, a interrogé Prakash Khadha, de Caritas Népal, sur la manière dont il a vécu le tremblement de terre et sur la situation à l’heure actuelle.

Situation qui laisse sans voix

Que s’est-il passé au cours des 24 dernières heures ?

Comme vous le savez, au cours des 24 dernières heures nous avons subi le plus violent tremblement de terre que le Népal ait jamais connu depuis 80 ans. Il y a eu d’énormes dégâts matériels et également des pertes de vies humaines. Après cela il y a eu au plus de 60 répliques sismiques d’une intensité de 4 à 5 degrés. Les gens paniquent, tout le monde est dans la rue et personne n’ose rentrer chez soi.

Mais le problème est qu’il peut bientôt pleuvoir. Nous avons appris qu’il pleut déjà ailleurs, et la population dans ces régions se trouve dans une situation encore plus difficile. Il n’y a ni médicaments ni électricité, et les gens ne peuvent pas se servir de leurs téléphones mobiles. Voilà les principaux défis à relever.

Qu’avez-vous ressenti lors de la première secousse sismique ?

C’était la première fois de ma vie que je me retrouvais confronté à un tremblement de terre d’une telle intensité. Au début j’ai pensé que c’était normal parce que nous sommes habitués à subir de petites secousses. Mais cette fois-ci ce fut vraiment long et fort, et tout d’un coup nous avons vu des maisons s’écrouler. Nous avons été témoins de tout cela, c’est quelque chose qui vous laisse sans voix.

Que voyez-vous à présent dans les rues ?

Il y a beaucoup de gens vivant sous des tentes. Hier soir nous avons pu voir de petits groupes de personnes disséminées le long des rues . Mais aujourd’hui elles se sont rassemblées pour former un seul groupe, ce qui facilite pour nous les opérations de secours. Nous avons remarqué également qu’il y a plus de monde vivant sous les tentes. Il y a une forte demande de tentes en ce moment.

Quels sont les défis à relever dans les 24 heures à venir ?

A l’heure actuelle nous n’avons pas un tableau très clair de ce qui s’est passé un peu partout, mais nous savons qu’il se passe beaucoup de choses. Quelques équipes de secours se sont déployées à travers le pays, mais ce n’est pas suffisant. En outre les gens ont faim, ils n’ont pas d’endroit où dormir, ni d’endroit pour vivre. Les routes sont également coupées. Voilà les principaux problèmes à résoudre en ce moment.

Contacts avec les médias

Lilian Chan, chargée de communication de Caritas Australie, se trouve au Népal où elle contribue à coordonner la communication concernant les efforts de secours de la confédération Caritas.

Ses contacts sont : 0061 410 009 200 – email : LilianC@caritas.org.au

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