Des equipes medicales aident les refugies en Slovenie

Les médecins de Caritas Hongrie sont venus fournir des soins de santé aux réfugiés et aux migrants en Slovénie. Source : Jana Lampe/Caritas.

Les médecins de Caritas Hongrie sont venus fournir des soins de santé aux réfugiés et aux migrants en Slovénie. Source : Jana Lampe/Caritas.

La Slovénie est le dernier pays en date à avoir été submergé par l’exode de dizaines de milliers de réfugiés et de migrants qui traversent le sud-est de l’Europe. 90.000 réfugiés et migrants sont entrés en Slovénie au cours des dix derniers jours.

Caritas a travaillé en Slovénie avec la Croix-Rouge, des groupes de protection civile et le gouvernement afin de fournir de la nourriture et des soins de santé aux familles syriennes, afghanes ou d’ailleurs dans chacun des camps de transit.

En raison de la fermeture des frontières par la Hongrie, les réfugiés traversent à présent la Slovénie pour se rendre en Autriche. Ils ont effectué des voyages pénibles et périlleux à travers la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Croatie.

Jana Lampe, de Caritas Slovénie, distribuait hier de la nourriture dans le centre d’enregistrement récemment ouvert à Dobova, à la frontière avec la Croatie.

«Le camp a une capacité de 2.100 personnes. Hier il y avait 4.198 réfugiés et migrants, c’est vraiment la folie. 20.000 personnes sont arrivées durant le week-end. Depuis les choses sont un peu plus organisées, mais il y a encore des gens dormant à la belle étoile.

«Il y a beaucoup de familles, beaucoup de femmes enceintes, beaucoup d’enfants. Les réfugiés de la dernière vague sont encore plus pauvres que les précédents. J’ai vu énormément de gens épuisés et vraiment affamés. Beaucoup sont malades. J’ai vu de nombreuses attaques de panique.

« Heureusement, une équipe médicale de Caritas Hongrie est venue fournir des soins de santé. Sans eux, la Slovénie aurait vraiment des problèmes. Ils travaillent sous trois tentes et fournissent des soins de base. Ils resteront ici encore au moins deux semaines.

«Le camp était bondé hier. Beaucoup de gens voulaient simplement de la nourriture et de l’eau. Il disaient tout juste «aidez-moi». Nous leur avons donné ce dont ils avaient besoin. Ils reçoivent aussi des vêtements. Nous essayons d’aider tout le monde. Toutefois il y a un manque de chaussures. Les familles syriennes, en particulier, sont tellement reconnaissantes.

«J’ai vu deux femmes faire la queue pour avoir de la nourriture. Elles avaient les larmes aux yeux. Je n’ose pas imaginer les épreuves qu’elles ont dû affronter – la fuite devant la guerre, et maintenant ceci. C’était déchirant de voir des gens venus de si loin faire la queue, dans la boue, pour avoir un peu de nourriture.

«Je ne peux pas croire que ceci arrive dans mon pays. Je suis profondément émue par la détresse de ces réfugiés et de ces migrants. Ce sont des êtres humains qui ont besoin de notre aide. Vous voyez leur douleur, vous voyez qu’ils ont tout juste besoin de notre aide.

«Je ne sais pendant combien de temps encore nous pourrons faire face. Nous sommes un petit pays de deux millions d’habitants. Nous avons notre propre crise économique. Cela dépend de ce que feront les autre pays et de l’éventuelle augmentation des arrivées ».

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