10 choses que vous ne savez pas forcément sur l’épidémie de VIH-SIDA

Le 1er décembre est la Journée mondiale du SIDA. Voici certaines informations sur le VIH/SIDA que vous ne connaissiez peut-être pas, extraites d’une récente conférence du conseiller spécial de Caritas sur le VIH/SIDA, Mgr Robert J. Vitillo.

1. L’impact et les conséquences du VIH ont déjà dépassé ceux de toute autre épidémie dans l’histoire du monde, y compris la Peste noire au Moyen-âge et la grippe espagnole de 1918.
2. En 2014, 36,9 millions de personnes sont atteintes du VIH dans le monde. Ce nombre ne cesse de croitre, car les progrès des soins impliquent aussi un prolongement de la durée de vie des personnes séropositives.
3. Bien que la communauté internationale ait atteint son objectif en ce qui concerne l’accès aux médicaments anti-rétrovirus pour 15 millions de séropositifs avant fin 2015, 60 pourcents de ces personnes ont encore besoin des médicaments.
4. En 2001, l’espérance de vie des séropositifs n’était que de 36 ans ; en 2015, elle est de 55 ans.
5. L’Afrique sub-saharienne, avec ses 25,8 millions de séropositifs, reste la région la plus durement touchée par l’épidémie.
6. Les jeunes entre 15 et 24 ans représentent 34 pourcents des nouveaux cas d’infection au VIH. En 2014 en Afrique sub-saharienne, ce pourcentage était de 66%.
7. Même si 80 pourcents des séropositifs vivent dans seulement 20 pays, essentiellement en Afrique, mais aussi en Asie, en Europe, en Amérique du Nord, et en Amérique latine, l’épidémie de VIH continue de sévir dans tous les coins du monde.
8. En 2001, le coût de ces médicaments capables de sauver des vies était de 10 000 $ US (9426 €) par an et par personne ; actuellement ce coût, dans les pays à bas revenus, est descendu à 100 $ (94 €).
9. En outre depuis 2011, grâce à l’intensification des efforts de diagnostic et de traitement précoce des femmes en âge d’enfanter, nous avons été en mesure de réduire la transmission du virus de la mère à l’enfant de 58 pourcents.
10. En juillet 2014, 38 pays, territoires et zones imposaient des restrictions à l’entrée, au séjour ou à la résidence d’étrangers séropositifs.