Caritas a été en première ligne depuis le début et continue à relever le défi de répondre aux besoins des Enfants orphelins et vulnérables
Rebecca Mulvah, 34 ans, est heureuse d'être de retour à Balakatala. Terrorisée, elle avait fui dans la brousse après avoir entendu des rumeurs selon lesquelles un village voisin allait incendier le sien, atteint d’Ébola.
La semaine dernière, je suis allé à Harper, dans le comté de Maryland, au Libéria. Ce fut une véritable aventure.
Le dernier patient a été renvoyé du Centre pour le traitement d’Ebola à Monrovia. Au cours des 12 derniers jours, aucun cas nouveau n’a été confirmé.
La réalité dévastatrice de l’épidémie m’a alors frappé quand je me suis rendu dans les villages en zone rurale, là où Ebola a commencé à se propager. Dans le comté de Bong, l’Eglise Catholique a été la seule institution à pouvoir atteindre les habitants dans les zones les plus reculées.
L’épidémie d’Ebola a tué presque 9.000 personnes en Afrique Occidentale, en a infecté 22.000 et anéanti les systèmes sanitaires de la Sierra Leone, de la Guinée et du Liberia.
Au Libéria, le temps des rues désertes est terminé, quand, au pic de l'épidémie d'Ébola, le silence n’était rompu que par les sirènes des ambulances filant vers les derniers cas suspects.
Les programmes de Caritas vont continuer jusqu’à ce que l’épidémie d’Ebola soit définitivement anéantie - et bien au-delà.
Des enfants dont les parents sont morts ; des enfants qui ont eux-mêmes guéri du virus ; des enfants dont les familles et le sens de la sécurité ont été ébranlés par les retombées émotionnelles et économiques de la maladie – un nombre considérable d’enfants en Afrique de l’Ouest ont été affectés par l’Ébola durant ces terribles derniers mois.
Le membre Caritas Cordaid, des Pays-Bas, envoie des milliers de kilos de fournitures et d’équipements médicaux dans l’ouest de l’Afrique, frappée par l’Ébola.