La reprise des tirs le 7 juillet dernier à Juba a mis fin au fragile cessez-le-feu instauré entre les deux factions du Gouvernement provisoire d’Unité nationale, et a entraîné le déplacement forcé d’environ 34.000 personnes aux alentours de Juba.
Des millions de personnes ont désespérément besoin d’aide au Soudan du Sud, alors que le pays doit faire face à la plus grave crise alimentaire depuis son accès à l’indépendance en 2011.
Caritas a lancé un appel d’urgence pour aider près de 35 000 personnes qui souffrent de la faim et de l’instabilité causées par la guerre civile au Soudan du Sud. Cet appel de 2,1 millions d’euros permettrait d’aider les Sud-Soudanais pour l'ensemble de l’année 2016.
Selon les termes d’un accord de paix de 2005, les résidents d’Abyei devaient s’exprimer par un référendum pour décider si la zone continuerait d’appartenir au nord ou si elle serait rattachée au sud, finalement indépendant.
En 2015, Caritas souhaite la bienvenue à au Sud-Soudan, son membre le plus récent. Ce petit pays africain est devenu indépendant en 2011, et ses habitants sont en train de vivre les joies et les combats qui accompagnent la naissance d’une nation.
Les populations bloquées dans les zones en proie au conflit au Sud-Soudan courent le risque de souffrir de la famine dès le début de l’année prochaine si les mesures nécessaires ne sont pas prises d’ici là.
Zalingei, dans la région centrale du Darfour, compte trois camps étendus qui sont, selon les estimations, devenus la demeure de 150 000 personnes ayant perdu leur foyer à cause du conflit qui perdure dans cette région.
Dix ans après le début du conflit au Darfour, 1,4 million de personnes vivent encore dans les camps. Rentrée depuis peu du Darfour, Nana Anto-Awuakye de CAFOD-Caritas Angleterre et pays de Galles, partage ses réflexions sur les communautés qui vivent dans les camps.
Le camp de Hassa Hissa dans la région centrale du Darfour, au Soudan, héberge un peu plus de 60 000 personnes. Cette clinique est un endroit très important dans le camp, car ses services sont aussi bien pour les communautés locales que pour les résidents du camp.
Le partenaire de Caritas Aide de l’Église norvégienne (NCA) s’inquiète de ce flux régulier et continu de nouvelles arrivées – à pied, à dos d’âne, avec des véhicules loués – aussi cette année.