Calais est une voie sans issue pour de nombreux migrants. Ils arrivent là en espérant pouvoir passer en Grande-Bretagne, où ils croient pouvoir trouver du travail.
Zalingei, dans la région centrale du Darfour, compte trois camps étendus qui sont, selon les estimations, devenus la demeure de 150 000 personnes ayant perdu leur foyer à cause du conflit qui perdure dans cette région.
Dix ans après le début du conflit au Darfour, 1,4 million de personnes vivent encore dans les camps. Rentrée depuis peu du Darfour, Nana Anto-Awuakye de CAFOD-Caritas Angleterre et pays de Galles, partage ses réflexions sur les communautés qui vivent dans les camps.
Caritas Aide de l’Église norvégienne (NCA), qui a fourni a familles vulnérables des articles ménagers comme des seaux en plastique et des jerricanes.
Il est de plus en plus difficile pour les gens de rentrer dans leurs villages, à cause de ce conflit qui perdure entre le gouvernement et les groupes rebelles et des luttes interethniques entre tribus, et donc ils font ce qu’ils peuvent pour se faire une vie à l’intérieur des camps.
Le camp de Hassa Hissa dans la région centrale du Darfour, au Soudan, héberge un peu plus de 60 000 personnes. Cette clinique est un endroit très important dans le camp, car ses services sont aussi bien pour les communautés locales que pour les résidents du camp.
Le partenaire de Caritas Aide de l’Église norvégienne (NCA) s’inquiète de ce flux régulier et continu de nouvelles arrivées – à pied, à dos d’âne, avec des véhicules loués – aussi cette année.
Un des grands succès de l’incroyable programme humanitaire décennal de NCA au Darfour, c’est d’avoir réussi, avec l’aide des résidents, à faire arriver l’eau au camp.
Aux abords du Majak Deng Kaya, le site pour personnes déplacées à l’intérieur du pays, à Agok, elle est assise, seule, sous un arbre solitaire qu'elle appelle maintenant ‘chez moi’, le regard perdu au loin. Elle commence à pleurer.
Monseigneur Macram Max Gassis, évêque émérite du diocèse d’El Obeid, a fermement condamné les bombardements qui ont ciblé délibérément l’hôpital catholique Mère de la Miséricorde dans les monts Nouba, dans l’État du Sud-Kordofan, au Soudan, les 1er et 2 mai.