Dans les années 1970, CAFOD (Membre de Caritas en Angleterre et au Pays de Galles,) a soutenu les célèbres émissions radio de Romero qui, alors que la presse était fortement censurée, étaient bien souvent la seule manière pour le peuple d'apprendre la vérité sur les atrocités qui se passaient dans leur pays.
L’Archevêque Romero était considéré comme la « voix des sans-voix ». Il s’est exprimé ouvertement sur le régime militaire durant la guerre civile du Salvador, dans laquelle 30 000 personnes auraient été tuées par des escadrons de la mort.
Monseigneur Oscar Romero, archevêque de San Salvador de 1977 à 1980, est mort pour avoir dénoncé la violence et défendu les pauvres. Assassiné pendant qu'il célébrait la messe. Dans la décennie suivant sa mort, plus de 60 000 Salvadoriens ont été tués dans la guerre civile.
La famille Caritas se joint à nos amis de Caritas Syrie pour déplorer le décès de notre collègue Safouh Al-Mosleh, tué le 7 avril à midi lorsqu’un obus a frappé sa maison à Alep.
La plupart des leaders religieux actuels du pays figuraient parmi les Ethiopiens emprisonnés sous le régime Derg. Berhaneyesus Demerew Souraphiel, qui a été élevé au grade de Cardinal en février, a lui-même été arrêté alors qu’il était prêtre à Keffa et Jimma.
En 2015, Caritas veut intensifier son travail en Syrie, en Irak et au Moyen-Orient où le conflit syrien entame sa cinquième année sans solution en vue. La confédération Caritas, qui réunit des organisations d'aide catholiques opérant entre autres en Syrie, en Irak, au Liban, en Jordanie, en Égypte et en Turquie, a apporté l’aide à 1,2 million de personnes en 2014.
La situation des réfugiés syriens au Liban est difficile, et les besoins sont énormes, mais à l’heure où la crise humanitaire entame sa cinquième année, le personnel de Caritas continue de réagir aux difficultés écrasantes avec dévouement et persévérance, et dans de nombreux cas en marquant une différence cruciale entre survie et indigence.
Le système de santé libanais est en bonne partie privé. Pour les réfugiés syriens pauvres qui ont besoin de soins médicaux, c’est un énorme problème.
Environ 1,5 millions d’Ukrainiens ont été déracinés par la guerre dans l’est du pays. Des gens qui avaient leur maison et leur emploi se retrouvent entassés dans une ou deux petites pièces et sont largement tributaires de l’aide pour vivre.
Nadiya, 55 ans, dont le nom signifie «espoir », se retrouve piégée dans un conflit qu’elle avoue n’avoir jamais vu venir.