Après le dramatique séisme qui a frappé le pays hier, 14/08/2021, à 8h30 heure locale, Caritas Haïti a déjà mobilisé ses équipes pour atteindre les zones les plus touchées, à savoir les départements de la Grande-Anse (diocèse de Jérémie), du Sud (diocèse des Cayes) et des Nippes (diocèse d'Anse-à-Veau-Miragoane).
L’ouragan Matthew à Haïti est « catastrophique », selon les dires du directeur de Caritas Haïti, après que cette énorme tempête a touché terre.
Catholic Relief Services (membre de la confédération Caritas aux Etats-Unis) collabore à Haïti depuis 50 ans. Au lendemain du tremblement de terre qui a secoué le pays le 12 janvier 2010, les équipes de CRS, qui ont vécu la catastrophe, prêtaient main forte aux survivants.
Au jour du cinquième anniversaire du tremblement de terre, voici un aperçu des réalisations de Caritas.
Le tremblement de terre à Haïti a été l’une des plus grandes urgences que la confédération Caritas ait jamais eu à traiter. Toute la confédération Caritas ainsi que beaucoup de personnes dans le monde entier ont apporté leur soutien financier, matériel et spirituel.
La mort est omniprésente à Haiti. Des ingénieurs philippins qui travaillent avec CRS dans la reconstruction d’un hôpital au centre ville nous racontent que pendant l’enlèvement des décombres ils avaient trouvé des restes de corps humains, victimes de l’effondrement d’un bâtiment de l’Hôpital.
Certains sont restés enterrés sous les décombres pendant des heures. D’autres ont perdu des êtres chers. Des milliers ont vu leurs maisons détruites. Pour les survivants du tremblement de terre de 2010 en Haïti, le chagrin et la peine sont devenus des compagnons de chaque instant. Alors que Caritas parait au plus pressé en fournissant ...
Deux ans plus tard, Développement et Paix (Caritas Canada) aide la congrégation de soeur Drouinaud à reconstruire une nouvelle école pour donner aux enfants un futur meilleur.
L’ouvrage devrait être terminé en début d’année et permettra à des dizaines de familles de Joque d’améliorer leurs cultures et leurs conditions de vie.
Presque deux ans après le séisme du 12 janvier 2010, plus de 600 000 personnes sont toujours déplacées dans des camps. Elles vivent dans des conditions extrêmement précaires, courant des risques élevés pour leur sécurité sanitaire.