La bataille d'Alep a commencé à la mi-2012. Les combats ont pris fin en décembre 2016, lorsque le gouvernement a repris le contrôle de la totalité de la ville syrienne, qui avait été coupée en deux. Un an après la fin des hostilités, les familles sont en train de reconstruire leurs vies.
Par Fabrice Boulé et Harriet Paterson. Photos par Alexandra Way/Caritas Suisse Le soleil se couche sur la ville de Homs et de la musique s’échappe de la fenêtre d’un immeuble à moitié écroulé. On entend la voix de Nour Ghozam, âgée de 12 ans, qui chante, tandis que son frère Rafi, 18 ans, l’accompagne au ...
La période hivernale accentue clairement la situation vulnérable des personnes qui luttent pour faire face à des conditions climatiques extrêmes. Cela est particulièrement vrai pour les migrants et les réfugiés. Et cette année plus que jamais, comme le montre la situation en Grèce et en Serbie.
Les migrants et les réfugiés sont confrontés à des conditions mettant leur vie en danger, la neige et le froid arctique ayant recouvert la Grèce, la Serbie et le sud-est de l’Europe.
Plus de cinq millions de gens à Damas ont passé le Nouvel An sans eau. Le 22 décembre, l’approvisionnement provenant de la source d’Ain al-Fijah a été coupé.
L’hiver en Syrie peut être rude. Les températures restent au-dessous du zéro pour de longues périodes. Caritas a donné des bons à 500 familles à Damas pour des habits chauds et des chaussures pour les enfants.
Caritas en appelle à un terme immédiat au conflit, à ce que l’aide humanitaire puisse atteindre les personnes dans le besoin et à ce que la vie des civils soit protégée.
Plus de 275 000 personnes sont exposées à des bombardements quotidiens à l’est d’Alep. 100 000 des personnes piégées dans la zone contrôlée par les rebelles sont des enfants. On est en face d’une catastrophe humanitaire.
Le Pape François conduira 10.000 personnes en une prière pour la Syrie pendant la célébration œcuménique du 31 octobre en Suède.