Au Libéria, le temps des rues désertes est terminé, quand, au pic de l'épidémie d'Ébola, le silence n’était rompu que par les sirènes des ambulances filant vers les derniers cas suspects.
Les programmes de Caritas vont continuer jusqu’à ce que l’épidémie d’Ebola soit définitivement anéantie - et bien au-delà.
Des enfants dont les parents sont morts ; des enfants qui ont eux-mêmes guéri du virus ; des enfants dont les familles et le sens de la sécurité ont été ébranlés par les retombées émotionnelles et économiques de la maladie – un nombre considérable d’enfants en Afrique de l’Ouest ont été affectés par l’Ébola durant ces terribles derniers mois.
Le membre Caritas Cordaid, des Pays-Bas, envoie des milliers de kilos de fournitures et d’équipements médicaux dans l’ouest de l’Afrique, frappée par l’Ébola.
Depuis le début de la crise de l’Ebola, Caritas a travaillé avec les gouvernements locaux, des chefs religieux et l’Organisation Mondiale de la Santé pour s’assurer que les familles des victimes de l’Ebola se sentent respectées.
Saluer des amis sans embrassade, attendre que des parents émergent de la quarantaine, appeler une ambulance qui n'arrive jamais – voilà ce à quoi ressemble la vie quotidienne au Sierra Leone, alors que l'Ébola ravage ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Tout notre ville de Kenema a été très durement frappée par la l’épidémie du virus Ébola. Beaucoup de familles ont été décimées et beaucoup d’enfants se retrouvent orphelins. Il y a aussi beaucoup de veuves et de veufs qui ont perdu leur partenaire suite à l’Ébola. Les personnes sont traumatisées, mais aussi stigmatisées.
Caritas déclare qu’une action urgente est requise pour répondre à la crise humanitaire provoquée par l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest.
The La Fondation Mondiale du Cacao (WCF) a annoncé le versement d’une donation de $600.000 afin d’appuyer les soins et les efforts de prévention relatifs à l’Ebola éployés en Afrique Occidental
C’est un pays qui vient de sortir la tête de l’eau après des années de conflit et de guerre, et qui doit maintenant faire la « guerre » à l’Ebola. Il y a une impression générale de traumatisme psychologique et de colère parmi la population.