Caritas, c’est une mission, pas un travail. Nirmala Wijesinghe, qui gère un centre d’accueil Caritas à Beyrouth est une des innombrables membres du personnel et autres bénévoles du monde entier qui illustrent ce principe à travers leur dévouement infatigable et leur travail acharné.
Quel est le rôle des standards Sphère ? Comme l'explique Rita Rhayem de Caritas Liban : « Dans un pays habitué aux crises comme le Liban et au sein d'une organisation comme Caritas qui, de par sa longue expérience, dispose déjà du savoir-faire nécessaire, on se retrouve souvent à former des personnes qui savent déjà gérer les situations d'urgence. »
Les centres Caritas ont vu croître le nombre de réfugiés irakiens débarquant au Liban en quête d’une aide, l’ISIS ayant balayé le nord de l’Irak l’an dernier.
En 2015, Caritas veut intensifier son travail en Syrie, en Irak et au Moyen-Orient où le conflit syrien entame sa cinquième année sans solution en vue. La confédération Caritas, qui réunit des organisations d'aide catholiques opérant entre autres en Syrie, en Irak, au Liban, en Jordanie, en Égypte et en Turquie, a apporté l’aide à 1,2 million de personnes en 2014.
La situation des réfugiés syriens au Liban est difficile, et les besoins sont énormes, mais à l’heure où la crise humanitaire entame sa cinquième année, le personnel de Caritas continue de réagir aux difficultés écrasantes avec dévouement et persévérance, et dans de nombreux cas en marquant une différence cruciale entre survie et indigence.
Le système de santé libanais est en bonne partie privé. Pour les réfugiés syriens pauvres qui ont besoin de soins médicaux, c’est un énorme problème.
Reem Alhaswani, 27 ans, est elle-même une réfugiée syrienne qui vit actuellement au Liban et aide plus d’une centaine de femmes syriennes et palestiniennes à gagner leur vie. Son organisation, Basmeh et Zeitooneh, a gagné le prix ‘Femmes, semeuses de développement’, d’une valeur de 10 000 €, décerné par Caritas Internationalis et Voices of Faith.
Les réfugiés syriens au Liban ont été frappés par le mauvais temps cette semaine, la tempête Yohan ayant couvert leurs abris fragiles de neige et soufflé des vents glaciaux à travers les camps.
Pour les 3,8 millions de Syriens qui vivent en réfugiés hors de leur pays, la situation ne s’est pas améliorée.
Les Syriens et les Irakiens qui luttaient déjà pour s’en sortir face à la guerre dans leurs propres pays ou en tant que réfugiés se retrouvent à présent confrontés à des conditions météo glaciales.