La famine en Afrique orientale et la Corne de l’Afrique







Il y a un fort risque de famine en 2017 dans quatre pays : au Nigéria, en Somalie, au Soudan du Sud et au Yémen, à cause des conflits armés, de la sècheresse et de l’effondrement de l’économie.

C’est potentiellement la pire famine depuis 70 ans, plus de 20 millions de personnes dans ces quatre pays risquant de mourir de faim. En plus des pays cités, des communautés au Kenya et en Éthiopie ont un besoin critique d’aide alimentaire pour survivre.

Il y a état de famine quand plus de 30 pourcents des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë et que le taux de mortalité dépassent les 2 pour 10 000 chaque jour, entre autres critères. En l’absence d’une action coordonnée de la communauté internationale, beaucoup de personnes vont mourir de faim. L’aide humanitaire est essentielle, mais la nourriture n’est pas suffisante. Dans ces quatre pays, ce sont les conflits qui ont engendré la propagation de la famine. La paix est donc essentielle s’il l’on veut contenir cette famine provoqué par l’homme.

Caritas travaille à travers l’Église locale ou ses organisations partenaires dans ces quatre pays les plus durement touchés, dans les pays limitrophes où les réfugiés ont fui, et au Kenya et en Éthiopie, où les conditions sont préoccupantes. Caritas y fournit une aide alimentaire, y compris par largage là où l’accès est restreint, des moyens de subsistance, un soutien à l’agriculture, de l’eau potable et des soins de santé.

Michel Roy, le Secrétaire Général de Caritas Internationalis a dit : « Caritas et l’Église travaillent auprès des personnes pour leur garantir l’accès à la nourriture, aux médicaments et à l’eau potable. L’aide humanitaire est cruciale pour sauver des vies, mais la famine est le résultat d’une faillite politique. Le Nigeria, la Somalie, le Soudan du Sud et le Yémen ont tous une chose en commun : le conflit. Seule la paix peut permettre à ces millions de personnes d’affronter la faim aujourd’hui. »

Les conditions sont donc délicates à cause du conflit. Seules des solutions politiques mettront un terme définitif aux souffrances humaines et ramèneront la stabilité. L’aide d’urgence n’aide par définition que les personnes qui y ont accès. Toutes les parties en guerre doivent garantir l’accès aux organisations humanitaires, faute de quoi il y aura beaucoup de morts.

Le pape François a dit : « En ces temps, il est plus que jamais nécessaire pour tout le monde non plus de se contenter de beaux mots, mais de passer aux actions concrètes pour que l’aide alimentaire puisse atteindre les populations souffrantes. »

“L’aide humanitaire est essentielle, mais la nourriture n’est pas suffisante. @iamcaritas sur l’Afrique orientale”

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