The African Churches and Caritas will be at the negotiating table in Accra to influence the aid donor and recipient government officials and international organizations for better aid effectiveness. Credits: Caritas
Environ 29 000 enfants au-dessous des cinq ans meurent tous les jours, soit 21 par minute, principalement pour des causes évitables.
Caritas s’est unie aux Eglises africaines et aux organisations religieuses internationales pour déclarer que nous pouvons faire quelque chose, en offrant une aide véritable et non pas une aumône.
Ce pouvoir d’agir revient en partie aux 800 représentants de donateurs multilatéraux et bilatéraux, de gouvernements de pays en développement et d’organisations de la société civile qui participeront à une réunion clé sur comment l’aide est dépensée, à Accra, au Ghana du 2 au 4 septembre.
Les délégués qui arrivent à Accra n’ont pas besoin de regarder plus loin que le seuil de leur porte pour voir comment une aide bien utilisée change la vie des personnes. Le Ghana réalise avec succès un programme national d’aide alimentaire dans les écoles, en utilisant les vivres produits localement.
La délégation de Caritas Internationalis au Forum de haut niveau d’Accra sur l’efficacité de la dette est présidée par René Grotenhuis, Directeur de Cordaid (Caritas Pays-Bas) et constituée des représentants de nos Caritas, notamment Zambie, Ouganda, Irlande, Angleterre et Pays de Galles, et d’autres.
Elle participe à une initiative à plus grande échelle des Eglises chrétiennes d’Afrique et d’organisations religieuses visant à mener une action de lobbying en faveur des pauvres afin qu’ils deviennent le moteur de leur propre développement, que les donateurs du nord cessent de lier l’aide à des mesures qui profitent à eux-mêmes plus qu’aux pauvres qu’ils prétendent aider, et afin de mettre fin aux conditions néfastes imposées à l’aide.
Cette coalition comprend Caritas Internationalis, le Symposium de la Conférence épiscopale d’Afrique et Madagascar (SECAM), la Conférence des Eglises de toute l’Afrique (CETA), la Coopération internationale pour le développement et la solidarité (CIDSE), et ACT Development.
Les Eglises catholiques et protestantes d’Afrique conjointement aux réseaux religieux internationaux ont organisé un service de culte œcuménique le 31 août, et un atelier sur l’obligation de rendre des comptes de l’utilisation des ressources pour le développement, en citant les exemples de la Zambie, du Congo-Brazzaville et de l’Ouganda, le 1er septembre.