Sven Klimaschewski, 35 ans, a passé le week-end à bricoler une voiture avec un ami. Les informations à la radio sur la guerre en Ukraine lui ont donné envie d’apporter lui-même son soutien. Il a contacté diverses organisations. Il ne voulait pas se contenter de conduire jusqu’à la frontière polono-ukrainienne. Cela n’avait aucun sens, dit Sven Klimaschewski. « Il n’y a rien de pire que de bloquer le chemin aux secouristes ».
Né sur l’île de Rügen, Sven est infirmier de formation. Il a aussi été ambulancier dans les forces armées allemandes. Pendant la pandémie, il a apporté son aide à l’hôpital de la Bundeswehr à Hambourg, en tant que réserviste. Entre-temps, après avoir étudié le génie mécanique à l’Université des sciences appliquées de Stralsund, il travaille comme assistant de recherche. Le contact avec la Caritas de l’archidiocèse de Lublin a été établi par l’intermédiaire d’une congrégation religieuse. Il a rempli une remorque de matériel de secours, a fait circuler une boîte de dons à l’université et a convaincu deux autres collègues de l’université de l’accompagner dans son aventure. Puis ils se sont mis en route. Caritas déploie les bénévoles dans l’entrepôt logistique de Lublin et près du poste frontière de Dorohusk. Ils y déchargent les transports d’aide, trient les fournitures de secours et soutiennent activement les réfugiés qui arrivent.
Philipp Spalek pour Caritas