Viktoria Christianko, originaire d’Ukraine, est maintenant réfugiée en Pologne

Viktoria Christianko peut à nouveau sourire un peu. Sa fille Sonya joue dans une mer de peluches que des bénévoles ont empilées dans un but de handball. Avec sa fille Sonya, âgée d’un an, et son fils Daniel, âgé de quatre ans, Viktoria Christianko s’est installée provisoirement dans deux des 80 lits que Caritas a installé dans la salle de gym de l’école primaire n° 6 de Przemyśl. Ils les ont rapprochés pour former un lit double. Entre-temps, Sonya s’est endormie d’un sommeil profond.

À Mykolaïv, ils ont entendu les missiles. L’alarme aérienne sonnait tous les jours. Un jour qu’ils allaient chercher de la nourriture, le ciel a commencé à siffler. Ils se sont jetés par terre, ne sachant où la roquette allait tomber. Ils ont passé les premiers jours de la guerre dans un abri anti-bombes. Puis un pont près de leur maison a été détruit. Viktoria Christianko nous montre les photos sur son téléphone portable. Sa première priorité était de mettre ses enfants en sécurité. Son mari Sergey est resté sur place. Mais eux ont passé plus de vingt heures entassés ensemble dans un train pour Lviv. Environ 1000 personnes, raconte Viktoria, se seraient trouvées à bord de ce train. Ils dormaient, s’asseyaient et s’allongeaient partout. On pouvait à peine bouger. À Przemyśl, elle a trouvé un logement grâce aux bénévoles de Caritas. Les enfants ont trouvé un peu de distraction. Mais elle ne veut pas s’éloigner trop de la frontière ukrainienne et de son mari Sergey.

Philipp Spalek pour Caritas

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