La présence de Caritas à la 52e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme (CDH) se poursuit aujourd’hui avec l’événement parallèle « 75 ans après la DUDH – Renouveler le consensus mondial sur les droits de l’homme des réfugiés », organisé conjointement par les missions permanentes du Bangladesh, de la Colombie, de l’Égypte, du Nigeria et des Philippines au Palais des Nations à Genève.
Cet événement vise à raviver l’esprit de la Déclaration universelle des droits de l’homme, renouveler le consensus mondial sur l’importance de la promotion et de la protection des droits de l’homme des réfugiés, démontrer une réelle volonté de respecter les obligations internationales et maintenir une image positive des réfugiés.
C’est Oliverio Forti de Caritas Italiana qui sera le porte-voix, lors de cet événement parallèle à Genève, de l’engagement de Caritas à protéger les droits de l’homme des réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe, et à établir des voies d’accès plus sûres et légales pour ceux qui ont besoin de protection.
Oliviero Forti, chef du bureau des politiques migratoires et de la protection internationale de Caritas Italiana.
Depuis 2016, Caritas Italiana est impliquée dans des opérations de passage sécurisé, aidant les réfugiés et les personnes vulnérables, y compris les mineurs, les parents seuls avec des enfants et les personnes âgées. La création de passages sécurisés appelés « couloirs humanitaires » pour les réfugiés d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie a été un processus complexe, impliquant plusieurs accords avec le gouvernement italien et d’autres organisations de la société civile.
Forti souligne qu’un couloir humanitaire n’est pas seulement l’occasion d’une nouvelle vie pour ceux qui s’extraient de conditions difficiles, mais aussi une possibilité pour ceux qui accueillent ou hébergent ces personnes dans le besoin : « C’est là la véritable force du programme des couloirs humanitaires : soutenir les réfugiés par l’intermédiaire des communautés locales qui sont les protagonistes du processus d’intégration au niveau local. Je parle là des paroisses, des organisations, des familles, des municipalités, etc. C’est ainsi que nous parviendrons peut-être à modifier le discours sur les migrants et les réfugiés en Europe. Il est également possible de construire un nouveau paradigme : nous ne devons pas percevoir la migration et l’asile comme un défi, mais nous devons les gérer ensemble et en faire une opportunité. »
Caritas s’efforce d’aider les réfugiés qui arrivent en Italie à trouver un foyer, de leur donner des cours d’italien et de leur offrir des possibilités d’emploi afin de les aider à s’intégrer dans le pays. À ce jour, plus de 100 étudiants réfugiés se sont installés en Italie grâce à ce programme. Ce modèle de programme, créé par Caritas, a également été exporté dans d’autres pays de l’UE.
Depuis 70 ans, Caritas accompagne les migrants, les réfugiés, les demandeurs d’asile et les déplacés internes tout au long de leur voyage.
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