Balama est un village qui était naguère situé sur les rives du lac Tchad, dans l’est du pays. Depuis les années 1960, le lac a considérablement “rétréci”. Le changement climatique, l’utilisation incontrôlée de l’eau pour irriguer les cultures, et la pression démographique ont fait que le lac a perdu 10 pour cent de sa surface initiale.
En août 2011, il a arrêté de pleuvoir en pleine période de plantation et il n’a pas été possible de planter toutes les semences. La proportion de semences qui a germé pendant les semaines suivantes a été bien moindre que pendant une année normale. De plus, les champs de maïs ont été infestés par les criquets, juste avant la récolte.
À Hadj al-Dérib, il est tout naturel que les femmes travaillent collectivement dans un champ. Les 120 femmes du village font toutes partie d’un comité qui s’occupe de diverses cultures et de la gestion d’un grenier et d’un moulin.
En 2012, la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest a connu la faim après que la sécheresse ait provoqué des disettes dans de vastes zones des pays de la région. Le Tchad a fait partie des pays les plus durement frappés, les agriculteurs et les éleveurs ayant particulièrement souffert des faibles précipitations de l’année dernière. ...
En Afrique de l’Ouest, dans la région du Sahel, plus de 18 millions de personnes sont en danger de manquer de nourriture.
À l’est du Tchad, des milliers de réfugiés soudanais et de Tchadiens se battent pour survivre, aux côtés du Secadev (Secours Catholique et Développement – Caritas N’Djamena). Les résultats obtenus pour tendre le filet de sécurité alimentaire, tout en protégeant l’environnement, sont encourageants. Les impulsions données par notre partenaire sont déterminantes pour le proche avenir ...
Cette année, on note des baisses importantes des productions agropastorales dans certaines zones du Sahel. Alors que les prix alimentaires sont élevés, cette situation compromet fortement l’accès à la nourriture des ménages les plus pauvres.
Des collines de granitemarquent l’horizon. Le terrain est tapissé de rochers. A part les lits des rivières desséchées (ouaddis), il n’y a aucun endroit où la végétation puisse pousser. Les arbustes épineux sont la seule vie végétale dans le désert. “Les pluies annuelles varient généralement entre 300 et 500 mm,”explique Adoumadji, un agronome qui ...
Les urgences alimentaires ne sont pas une fatalité selon Caritas. Mais il faudrait une réelle volonté politique d’attaquer les problèmes, de la part des pays concernés mais aussi de la communauté internationale. « Les récurrentes crises alimentaires sont essentiellement un problème politique, aggravé bien sûr par la sécheresse et les conditions naturelles difficiles », estime ...