Caritas Aide de l’Église norvégienne (NCA), qui a fourni a familles vulnérables des articles ménagers comme des seaux en plastique et des jerricanes.
Il est de plus en plus difficile pour les gens de rentrer dans leurs villages, à cause de ce conflit qui perdure entre le gouvernement et les groupes rebelles et des luttes interethniques entre tribus, et donc ils font ce qu’ils peuvent pour se faire une vie à l’intérieur des camps.
Le camp de Hassa Hissa dans la région centrale du Darfour, au Soudan, héberge un peu plus de 60 000 personnes. Cette clinique est un endroit très important dans le camp, car ses services sont aussi bien pour les communautés locales que pour les résidents du camp.
Le partenaire de Caritas Aide de l’Église norvégienne (NCA) s’inquiète de ce flux régulier et continu de nouvelles arrivées – à pied, à dos d’âne, avec des véhicules loués – aussi cette année.
Un des grands succès de l’incroyable programme humanitaire décennal de NCA au Darfour, c’est d’avoir réussi, avec l’aide des résidents, à faire arriver l’eau au camp.
« L’indépendance en 2011 était notre joie, parce que ça signifiait que tout un chacun pourrait vivre en paix chez soi. Maintenant, je n’ai plus de chez moi, plus de travail et plus de repos dans ma tête. Je suis perdu. »
Caritas Sud-Soudan et le Secours de l’Eglise Norvégienne ont aidé en fournissant des couvertures et des bâches en plastique à 1000 familles disséminées sur les trois sites d’Agok réservés aux personnes déplacées.
Cinq mois après le début de la crise au Soudan du Sud, approximativement 4 millions de personnes chancèlent encore sous les effets d’un différend politique qui s’est rapidement transformé en guerre tribale.
Aux abords du Majak Deng Kaya, le site pour personnes déplacées à l’intérieur du pays, à Agok, elle est assise, seule, sous un arbre solitaire qu'elle appelle maintenant ‘chez moi’, le regard perdu au loin. Elle commence à pleurer.
Monseigneur Macram Max Gassis, évêque émérite du diocèse d’El Obeid, a fermement condamné les bombardements qui ont ciblé délibérément l’hôpital catholique Mère de la Miséricorde dans les monts Nouba, dans l’État du Sud-Kordofan, au Soudan, les 1er et 2 mai.