Parmi les effets du Covid-19 sur nos sociétés, les personnes vulnérables et en particulier les enfants, ont davantage de possibilités d’être victimes de la traite d’êtres humains, d’abus et d'exploitation.
Les travailleurs domestiques n’obtiennent pas souvent un contrat juste – surtout s’ils ne travaillent pas dans leur pays d’origine.
Les femmes, les hommes, et les enfants souffrent souvent de maltraitance physique et verbale quand ils ne sont protégés par aucune véritable loi. Ils peuvent se voir refuser tout congé, ou même travailler sans limite d’heures. Leur droit à un salaire minimum ou aux systèmes sociaux leur sont souvent refusés. Certains employeurs cruels retiennent leur salaire et leur passeport.
Caritas a fait grandement pression pour l’adoption le 16 juin 2011 de la « Convention concernant le travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques » de l’Organisation internationale du travail. Cela marque un changement considérable pour la protection des travailleurs domestiques du monde entier, en reconnaissant que leur travail existe au même titre que tout autre. En ratifiant la Convention, les gouvernements acceptent des mesures importantes pour les protéger, réglementer les agences d’emploi privées, et empêcher l’exploitation des mineurs.
Caritas s’est désormais unie à la campagne de la Confédération syndicale internationale, qui pousse pour que la Convention soit appliquée.
Les nouvelles de Caritas sur les travailleurs domestiques
En cette Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains, Caritas Internationalis et COATNET appellent à des mesures urgentes.
Les Caritas du monde entier à se joindre à la campagne de prière contre la traite de personnes et à un Twitterstorm pour rompre le silence autour de fléau de l’état moderne.
Caritas Internationalis salue les efforts consentis à ce jour pour construire une réponse internationale collective aux mouvements de masse des migrants et des réfugiés
Des leaders religieux bouddhistes, juifs, musulmans et chrétiens lanceront un appel adressé aux pays du monde entier pour que des voies migratoires sûres et régulières, ainsi que le droit de vivre dans des sociétés inclusives et celui de ne pas partir, soient garantis aux migrants et aux réfugiés.
Notre campagne de sensibilisation est une occasion pour renforcer les liens de notre famille humaine mondiale.
Caritas est engagée dans la lutte contre la vente et la traite d’hommes, de femmes et d’enfants tombés dans l’esclavage comme mendiants, prostituées et travailleurs forcés.
En 2015, soixante millions de personnes sont devenues soit des réfugiés, soit des déplacés internes. Martina Liebsch, directrice du département politique et plaidoyer de Caritas Internationalis, analyse comment des grands mouvements de personnes mettent à l’épreuve les nations et les individus.
Caritas Internationalis, le Conseil pontifical Justice et Paix et l’Organisation internationale du Travail ont renforcé leurs liens pour promouvoir le travail décent à l’occasion d’un séminaire qui s’est tenu à Rome du 2 au 6 mai.
Le travail de Caritas sur la migration
Caritas s’attaque directement aux questions sur la migration. Son travail consiste à conseiller et à protéger tous les migrants – hommes, femmes et enfants – pour empêcher le trafic et les mauvais traitements. Caritas milite pour les droits des travailleurs domestiques – qui sont souvent des migrants – et pour une protection juridique adéquate de tous ceux qui migrent pour trouver du travail et pour être en sécurité. En savoir plus.