Saluer des amis sans embrassade, attendre que des parents émergent de la quarantaine, appeler une ambulance qui n’arrive jamais – voilà ce à quoi ressemble la vie quotidienne au Sierra Leone, alors que l’Ébola ravage ce pays d’Afrique de l’Ouest. Naviguez ci-dessous pour voir une galerie de scènes de la zone frappée pas l’Ébola. (Photo de l’enterrement : Michael Stulman/CRS. Toutes les autres photos sont de Tommy Trenchard pour Caritas.)
Au début, quand la maladie a émergé, les familles avaient peur d’envoyer leurs proches à l’hôpital. Les gouvernements locaux travaillent afin de changer ces perceptions. Vu que les chefs religieux sont des membres reconnus, auxquels la communauté se fie, Caritas travaille avec les prêtres, les imams et les guérisseurs traditionnels pour s’assurer qu’ils savent comment le virus est transmis et quel comportement peut l’arrêter.
Se laver les mains est la première des défenses. Même une faible quantité d’eau de javel dans l’eau (0,05%) est très efficace contre le virus, selon le bénévole de Caritas, le Dr Timothy Flanigan.
Pendant des mois, les personnes ont douté de l’existence du virus Ébola, attribuant les symptômes à des choses comme la sorcellerie ou même à un complot du gouvernement. Caritas s’adresse aux chefs communautaires, aux volontaires paroissiaux, aux enseignants et autres, et leur enseigne comment le virus est effectivement transmis, afin qu’ils puissent enseigner cela à d’autres. Ici, Idriss Gibson Mansaray forme des volontaires de la santé communautaire.
Au Sierra Leone, les gens paient pour un tour en moto qui les porte d’un endroit à l’autre. Vu que les voyageurs pourraient ainsi, sans le savoir, diffuser le virus sur de longues distances, Caritas a formé les motards taxis pour qu’ils reconnaissent les signes de l’Ébola, et leur a donné des prospectus à diffuser.
La fièvre est un symptôme clé de l’Ébola et des thermomètres sans contact ressemblant à des pistolets permettent de lire la température des personnes en toute sécurité. Ici, le personnel sanitaire prend la température à un point de contrôle dans le village de Newton.
Toutefois, des maladies communes comme la malaria et la typhoïde peuvent avoir des symptômes similaires. Les pays les plus durement frappés par l’Ébola n’ont pas de systèmes de santé forts et l’envoi d’échantillons de sang pour analyse peut prendre des jours.
Les cadavres contiennent de grandes quantités de virus Ébola, et les toucher peut se révéler extrêmement dangereux. Au Sierra Leone, les équipes d’ensevelissement du gouvernement sont surchargées et ne peuvent pas toujours répondre rapidement quand les personnes appellent des ambulances.
Catholic Relief Services, un membre de Caritas des USA, a fourni des fonds pour réhabiliter ce cimetière, afin que les enterrements soient plus sûrs. Caritas Freetown travaille aussi avec les chefs religieux pour trouver des façons d’honorer les morts sans contact et de permettre aux familles de faire leur deuil.
La crise de l’Ébola a été un coup dur pour l’économie du Sierra Leone, les quarantaines et les blocages routiers divisant les vendeurs des acheteurs. Saudatu Kamara, qui vend des fruits, dit que dans la ville de Waterloo frappée par l’Ébola, les gens ont trop peur pour aller au marché.
Les programmes normaux de Caritas au Sierra Leone, comme le programme de repas gratuits pour les enfants, sont encore plus nécessaires maintenant que le pays se débat dans les crises sanitaire et économique. Cette fille saine a reçu de la nourriture et d’autres choses durant un événement hebdomadaire de Caritas. Entre temps, le personnel de Caritas est en train de chercher à placer à long terme les enfants dont les parents sont morts d’Ébola.
Photo de l’enterrement : Michael Stulman/CRS. Toutes les autres photos sont de Tommy Trenchard pour Caritas.
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