Novembre est un mois particulier dans l’Église catholique pour se rappeler de ceux qui sont morts. L’abbé Damas Kpamou de Guinée se rappelle les membres de sa famille qui sont morts durant l’épidémie d’Ébola
Les organisations confessionnelles couvrent une large gamme d’intervenants, allant des congrégations aux sociétés locales de bienfaisance, des organisations à but non lucratif à des réseaux internationaux complexes.
Dans ces trois pays, 27 305 cas d’Ébola ont été recensés, dont 11 168 qui ont porté à la mort du patient. Quelque 16 000 enfants ont ainsi perdu un de leurs parents ou les deux, des suites de l’Ébola.
Caritas a été en première ligne depuis le début et continue à relever le défi de répondre aux besoins des Enfants orphelins et vulnérables
Au début du mois de mars, le Libéria avait commencé le compte à rebours vers zéro cas d’Ébola. En effet, pour la première fois depuis mai 2014, il n’y avait eu aucun nouveau cas depuis une semaine, et le dernier survivant avait quitté l'hôpital à Monrovia.
Rebecca Mulvah, 34 ans, est heureuse d'être de retour à Balakatala. Terrorisée, elle avait fui dans la brousse après avoir entendu des rumeurs selon lesquelles un village voisin allait incendier le sien, atteint d’Ébola.
La semaine dernière, je suis allé à Harper, dans le comté de Maryland, au Libéria. Ce fut une véritable aventure.
Le dernier patient a été renvoyé du Centre pour le traitement d’Ebola à Monrovia. Au cours des 12 derniers jours, aucun cas nouveau n’a été confirmé.
La réalité dévastatrice de l’épidémie m’a alors frappé quand je me suis rendu dans les villages en zone rurale, là où Ebola a commencé à se propager. Dans le comté de Bong, l’Eglise Catholique a été la seule institution à pouvoir atteindre les habitants dans les zones les plus reculées.
L’épidémie d’Ebola a tué presque 9.000 personnes en Afrique Occidentale, en a infecté 22.000 et anéanti les systèmes sanitaires de la Sierra Leone, de la Guinée et du Liberia.